Miguel ORTEGA DELGADO

UN PERRO ANDALUZ

22 juin - 31 juillet 2021

La galerie est heureuse de présenter pour la première fois le travail de l’artiste espagnol Miguel Ortega Delgado, suite à sa résidence à Versailles. 

«Je suis un artiste andalou, j'ai commencé à étudier la production audiovisuelle et l'écriture de scénario, en réalisant des courts métrages en vidéo. J'ai déménagé dans le sud de l'Espagne (Cabo de Gata) et j'ai commencé à peindre de manière autodidacte, un peu plus tard, j'ai découvert la céramique par hasard il y a 5 ans en vivant à Grenade et j'ai commencé un voyage dans lequel j'ai été immergé à jamais puisque, étant autodidacte, je ne connais pas la plupart des techniques formelles, ce qui me permet une grande liberté dans la création. J'aime appeler ce que je fais de la «céramique narrative» car dans toutes les pièces il y a une histoire racontée de manière plus abstraite ou figurative. Au cours de ces années, j'ai exposé à la Deseo Gallery (Barcelone), à la Galeria 6 mas 1 et à l'Espacio Valverde (Madrid) et j'ai été sélectionné pour participer à la Biennale de Manises et à la NA. CE. 

"Il été une fois ..." est la première image qui apparaît dans "Un chien andalou", le premier film de Luis Buñuel, sorti à Paris en 1929. Et ainsi, comme s'il s'agissait d'un conte de fées, je vous présente ma première exposition "Un perro andaluz" à la galerie Lefebvre et Fils à Paris, avec les pièces que j'ai produites lors de mon séjour à The Residency, à laquelle j'ai été invité par la galerie à Versailles. 

"Un perro andaluz" est une série qui raconte à travers l'argile, des expériences, des sentiments et des sensations sur des thèmes qui apparaissent de manière récurrente dans chacune des pièces, comme l'enfance, la mort, le sexe, l'amour, le bonheur et Dieu. Comme s'il s'agissait d'un conte tangible, chacun d'eux est un chapitre avec des éléments plastiques tels que des couleurs vives, des formes provocantes et des images sinueuses, qui ensemble provoquent une subversion de la structure formelle, succombant à l’onirique.» 

Miguel Ortega Delgado, mai 2021